Le 27 novembre avait lieu la dixième et dernière représentation de La Périchole, opéra-bouffe d’Offenbach présenté au Théâtre des Champs-Elysées dans une nouvelle production, mise en scène par Laurent Pelly et placée sous la direction musicale de Marc Minkowski.
Pour son premier rôle scénique sur une scène parisienne, la mezzo-soprano suisse Marina Viotti alternait dans le rôle-titre avec Antoinette Dennefeld, tandis que Laurent Naouri et Alexandre Duhamel se partageaient selon les soirs celui du Vice-Roi. Tous donnaient la réplique à Stanislas de Barbeyrac, unique Piquillo de cette production.
Chloé Briot, Alix Le Sault et Eléonore Pancrazi campaient les trois exubérantes cousines, entraînant maintes fois le Choeur de l’Opéra national de Bordeaux (dir. Salvatore Caputto) dans des scènes de foule joyeuses et débridées.
Très applaudis chaque soir pour leur prestation dans la fosse du Théâtre des Champs-Elysées sous la direction de Marc Minkowski, Les Musiciens du Louvre ont été l’objet de commentaires élogieux dans la presse nationale, dont voici quelques extraits :
Le Monde : « Les Musiciens du Louvre (…) à leur meilleur. Des cordes rondes, souples et chantantes, donnant à la ligne telle inflexion viennoise, poussant jusqu’à l’Europe centrale des vents épanouis et colorés (les solos de clarinettes), sous la direction dynamique et sensuelle d’un Marc Minkowski qui travaille en dramaturge cette partition bondissante. » (Marie-Aude Roux)
Les Echos : « Un orchestre qui, dès les premières notes, emporte par son énergie furieuse. On se réjouit de voir et entendre une équipe qui se donne sans compter« . (Philippe Venturini)
Télérama : « Est-ce leurs 40 ans tout rond qui les électrisent autant? En fosse, Les Musiciens du Louvre font des étincelles, peaufinant avec gourmandise les ouvertures, (…) geignant drolatiquement avec Piquillo dans sa geôle, accompagnant et commentant l’action sans faiblir, et donnant parfois de la voix. » (Sophie Bourdais)
Le Figaro : « Les Musiciens du Louvre, qui fêtent leurs 40 ans, ont un éclat sonore qu’ils n’avaient pas à ce degré voici deux décennies. Du violon solo très libre de Stéphane Rougier aux clarinettes gavroches, l’excellent orchestre mis en valeur par une fosse en position haute est le moteur de l’action« . (Christian Merlin)