« Je cherchais des œuvres à la fois peu connues et dont les textes soient assez abstraits pour ne pas imposer une dramaturgie trop précise mais laisser au contraire beaucoup de liberté à Bartabas et son goût pour une certaine abstraction », confie Marc Minkowski à Vincent Huguet au sujet du programme de la Mozartwoche. J’ai choisi le Davide penitente (1785) -(qui) je pense n’a jamais été représenté sur scène-, parce que je pense que c’est intéressant de présenter des œuvres rares de Mozart, comme on l’a fait avec Lucio Silla il y a deux ans. Et parce que je suis familier de la Messe en ut mineur dont la musique est en grande partie la même que celle du Davide Penitente. Une autre raison de ce choix est que Bartabas aime la musique sacrée, avec un désir qui, je crois, va plutôt du côté de l’abstraction que de celui l’adoration. Je lui ai donné la pièce à écouter, il l’a tout de suite adoptée. »
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