Le programme Anne Gastinel joue Walton qui sera joué à la MC2: Grenoble les 14 et 15 février n’est pas seulement dédié au compositeur anglais néo-classique. Poulenc et Beethoven seront aussi à l’honneur, avec, respectivement, la Sinfonietta et la 7e symphonie.
Ces deux compositions font partie des grands succès de la musique « classique » et signent toutes deux un retour à la symphonie classique.
La Sinfonietta de Poulenc (1948)
Commandée par la BBC, la Sinfonietta est la seule œuvre de Poulenc purement symphonique, sans aucun programme. C’est une pièce qui rappelle, par son côté mélodique et formel, les symphonies classiques, notamment de Mozart. Poulenc garde cependant son langage harmonique personnel. Une sorte de symphonie néo-classique à la française.
La Symphonie n°7 de Beethoven (1813)
Cette pièce s’inspire elle aussi du formalisme classique de la symphonie. Elle est composée de quatre mouvements qui s’inspirent de la musique de danse. Richard Wagner l’a d’ailleurs surnommée « apothéose de la danse ». Cette symphonie a été utilisée dans plus d’une quarantaine de musiques de film, notamment La Marche de l’empereur, documentaire de Luc Jacquet encore À bord du Darjeeling Limited de Wes Anderson.