En 2019, comme en 1997, c’est un véritable miracle qui se produit, le genre de soirée où l’on reste perché sur un nuage, et où l’on se dit qu’il est impossible de faire mieux. Marc Minkowski connaît Haendel, et en particulier Ariodante, comme personne : il n’y qu’à le voir dès son entrée, refermant la partition posée sur son pupitre, avant d’amorcer l’ouverture. Pendant près de quatre heures, jamais la tension ne faiblit : la puissance émotionnelle, la tension dramatique vous prennent à la gorge, en ne vous laissant aucun répit. Minkowski accompagne, encourage, sublime ses chanteurs. Les Musiciens du Louvre, superlatifs, sont en effectif parfaitement adapté : parmi eux, 16 violons, 4 hautbois, 2 clavecins … et 3 bassons qui feront un miracle pendant le fameux « Scherza infida » du 2e acte.
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