À l’opéra, Ivan Alexandre met en scène en 2007 Rodelinda (Handel) à Buenos Aires. Après cet « opéra seria pur et dur, sans effet, sans second degré » comme il le confie à Forum Opéra, il est appelé par Nicolas Joël pour s’atteler à l’œuvre « maximaliste » Hippolyte et Aricie au Théâtre du Capitole en 2009. C’est un succès, Le Monde souligne « un raffinement extrême ». Ivan Alexandre y « déplace la ligne et fait surgir le rêve ».
Le rêve est un guide. Pour Orfeo ed Euridice (Gluck) en 2014, le metteur en scène imagine des noces somptueuses teintées de noir et or. On le retrouvera la même année dans un tout autre genre, celui de l’opérette avec « la pétillante comme une coupe de champagne » (Télérama, 24.12.2014) Chauve-Souris (Strauss) : un régal !
Dans Les Noces de Figaro (Mozart), Ivan Alexandre revient au théâtre de tréteaux et pousse un peu plus loin notre imaginaire. Vie ou théâtre ? Réponse de Télérama : « un moment qui s’annonce féerique ».