À la recherche du Vaisseau fantôme de Wagner

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« C’est un choc inouï, un coup de tonnerre dans le ciel de l’opéra » déclare Marc Minkowski au sujet du Vaisseau fantôme de Wagner (livret CD Wagner/Dietsch).
Le Maestro dirige la première version de l’œuvre, celle de 1841, au Theater an der Wien à partir du 12 novembre. En quoi est elle si différente de la version de 1843, créée à Dresde ?

L’opéra dans sa forme initiale est écrit en un acte. En 1843 pour la première publique à Dresde, Wagner reprend la partition pour lui donner une forme traditionnelle d’un drame en trois actes. Si le Chef souligne « l’utopie de Wagner a demander à l’orchestre et aux solistes un effort si soutenu sans la moindre pause », il avoue rechercher « précisément cet idéalisme pour ainsi dire beethovénien, inhérent à la partition ».

L’orchestration de 1841 compte parmi les cuivres l’ophicléide. Cet instrument français est remplacé dans la version de 1843 par le tuba, alors plus répandu en Allemagne.

Quelques semaines avant la création de Der fliegende Holländer à Dresde, Wagner transporte l’action de la côte écossaise aux fjords norvégiens et modifie le nom des personnages. En 1843, Anna, Donald et Georg deviennent Senta, Daland et Erik. Il y a donc bien un Georg dans cet opéra !

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