Rameau – Platée

Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764)
Platée

Comédie lyrique (ballet bouffon) en un prologue et trois actes (1745)

Marc Minkowski, direction musicale

Dates et lieux

Opéra Garnier, Paris

7, 11, 12, 14, 17, 23, 27, 29 septembre et 3, 6, 8 octobre 2015, 19h30
9 septembre 2015, 20h30
20 septembre 2015, 14h30

Durée : 2h15 + entracte

COMMUNIQUÉ : En raison de mouvements sociaux à l’Opéra de Paris, la première de Platée initialement prévue le 7 septembre 2015 à 19h30 est annulée. Pour tout renseignement lié à la billetterie, contactez le 08 92 89 90 90 (0,34 € TTC/min depuis un poste fixe hors coût éventuel selon opérateur).

Distribution

Platée, Philippe Talbot
La Folie, Thalie, Julie Fuchs
Mercure, Julien Behr
Thespis, Frédéric Antoun
Jupiter, François Lis
Junon, Aurélia Legay
Cithéron, Un Satyre, Alexandre Duhamel
L’Amour, Clarine, Armelle Khourdoïan
Momus, Florian Sempey

Les Musiciens du Louvre
Direction musicale, Marc Minkowski
Assistant, Nicholas Jenkins
Chef de chant, Francesco Corti

Chœur des Musiciens du Louvre
Chef de chœur, Nicholas Jenkins

Mise en scène, Laurent Pelly
Chorégraphie, Laura Scozzi
Décors, Chantal Thomas
Costumes, Laurent Pelly
Lumières, Joël Adam
Dramaturge, Agathe Mélinand

Présentation

De quoi Platée est-elle le nom ? L’ambiguïté subsiste, non seulement sur le genre – tantôt ballet bouffon, unique en son genre justement, tantôt comédie-ballet, désignation plus neutre et partant, moins suggestive –, mais aussi quant à la créature éponyme, « Nymphe » régnant sur « un humide empire » ou « Naïade ridicule », que Rameau fait chanter dans une tessiture de haute-contre, apanage des jeunes premiers héroïques et tendres.

A l’occasion du mariage du Dauphin Louis, fils de Louis XV, et de l’infante Maria Teresa d’Espagne, réputée disgracieuse, le compositeur se moque. De cette cour, peut-être, qui se prend pour l’Olympe. De la tragédie lyrique, où ses audaces divisent l’auditoire entre Anciens – les « lullystes » – et Modernes – les « rameauneurs ». Ou encore de lui-même, si peu préoccupé de sa propre gloire, comme le rapporte Guy de Chabanon, son premier biographe, qu’elle « paraissait même quelquefois l’importuner », et pourtant prompt à rétorquer aux piques assassines de ses plus fervents détracteurs.

Dès lors, son coup de génie n’est-il pas de démontrer, sous les traits de la Folie, que nul autre que lui, artiste et théoricien, n’eût été en mesure de « parvenir au chef-d’œuvre de l’harmonie » ? Classique du répertoire de l’Opéra de Paris, la production signée Marc Minkowski et Laurent Pelly revient à l’affiche avec une distribution entièrement renouvelée.

(Source Opéra national de Paris)