Handel – Sonates et Cantates

George Frideric HANDEL (1685 – 1759)

Sonate en trio en sol mineur HWV 390

Armida Abbandonata, cantate pour soprano, deux violons et basse continue HWV 105

Sonate en trio en sol majeur HWV 399

La Lucrezia, cantate pour soprano et basse continue HWV 145

Dates et lieux

6 mai 2016, 11h : Salle de la Communauté de Communes, Saint-Martin-de-Ré (dans le cadre de Ré Majeure).

8 septembre 2016, 20h : Auditorium Olivier Messiaen, Grenoble

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Durée : 1h

Distribution

Léa Desandre, mezzo-soprano

 Les Musiciens du Louvre
Thibault Noally, violon et direction
Nicolas Mazzoleni, violon
Elisa Joglar, violoncelle
Mathieu Dupouy, clavecin

Présentation

Au tournant de l’année 1707, Handel arrive à Rome, âgé de 21 ans. Bien qu’un décret papal interdise la production d’opéras, la cité abrite une vie musicale fastueuse. En effet, les jeux de pouvoir auxquels se livrent cardinaux, seigneurs et diplomates donnent lieu à une débauche de concerts sacrés et profanes, chacun voulant impressionner le public de sa caste. C’est pour de tels protecteurs, souvent esthètes, que Handel composa ses cantates italiennes. Dans Lucrezia et Armida abbandonata, notre musicien s’approprie le genre tel que l’avait illustré Alessandro Scarlatti : une succession de récitatifs et d’airs contrastés, accompagnés par un effectif instrumental réduit. Portraits de personnages tragiques, ces œuvres expriment le tempérament théâtral du Saxon, à une période où la voie de l’opéra lui était barrée. Il la reprendrait bientôt, à la faveur de ses voyages à Florence et Venise, puis de son installation à Londres, qui vit naître la plupart de ses chefs-d’œuvre lyriques. Là, Handel cultiva également une fibre chambriste présente depuis ses jeunes années, publiant plusieurs opus de ses sonates en trio, véritables sommets du genre.

La jeune mezzo-soprano Léa Desandre, qui à vingt-deux ans chante déjà avec les plus grands et sur les scènes les plus prestigieuses, incarne aujourd’hui les héroïnes bafouées des cantates. Ces dernières, comme les sonates, sont confiées à la direction et à l’archet de Thibault Noally, premier violon incontournable des Musiciens du Louvre et concertiste de rang international.

Source : Ré Majeure

Ce qu'ils en disent

« Un moment de bonheur ! » – Anonyme (Livre d’or)

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La presse en parle

Les Affiches – Gilles Mathivet – 16.09.2016

« Avec deux cantates italiennes chantées par la mezzo Léa Desandre, et deux sonates en trio dirigées du violon par Thibault Noally, la saison musicale commence sous les meilleurs auspices. «