» Dans cet orchestre où il voit un « mélange de soie et de velours – non dépourvu de légers coups de fouets« , [Marc Minkowski] fait sourdre des sonorités tour à tour éclatantes et d’une infinie douceur (air « Adieu notre petite table »), toujours lumineuses. Il joue la seconde version de la partition, repensée par Massenet pour Sybil Sanderson, son « idéale Manon« , de proportions plus intimistes. Ces solos de vents d’une belle suavité, ces cordes transparentes, ce sont ceux de ses Musiciens du Louvre qui pratiquent un art suprême du jeu legato et distillent une émotion à fleur de peau. Dès lors, on apprécie plus nettement encore les sortilèges envoûtants de cette partition qui n’a jamais aussi bien su montrer son continuum, airs, mélodrame et ensembles si intimement liés. »
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ON-Topaudio – 13.05.19
© Stefan Brion