Le « violoncelle sur qui la fausseté est à combattre à un degré effrayant (…) demande un art asservissant. Le défaut de vibration dans les cordes, vrais câbles de navire, demande des doigts bottés pour s’en rendre maître » (*) Si la viole de gambe n’est pas tendre envers son cousin le violoncelle, c’est qu’elle doit subir ses attaques, ainsi que celles du violon.
Christine Plubeau et Aude Vanackère mettent en scène la rivalité des deux instruments incontournables de l’époque baroque dans Une histoire de la musique à travers la viole et le violoncelle. Rendez-vous au Belvédère de Saint-Martin d’Uriage vendredi 27 février à 20h30.
(*) Défense de la basse de viole contre les entreprises du violon et les prétentions du violoncelle Hubert le Blanc, 1740.