Plusieurs personnalités locales et nationales demandent au maire de Grenoble de revenir sur sa décision par lettre ou communiqué. « Un orchestre sur un territoire remplit une mission de service public essentielle qui est la contrepartie naturelle des subventions publiques », rappelle le président de l’Association Française des Orchestres. « L’on conçoit que la ville de Grenoble doive faire des économies mais ce n’est pas en s’attaquant à ses symboles et ses atouts qu’elle y parviendra », s’émeut Jean-Louis Quermonne professeur émérite de Sciences-Po, tandis que l‘Université Stendhal vote une motion de soutien pour cet ensemble « qui participe à leur vie musicale de multiples manières : concerts, animations dans les écoles, les hôpitaux, les parcs, partenariats avec des ensembles amateurs, … ». Enfin les anciens présidents de l’Orchestre reviennent sur l’histoire de cette formation atypique dont « la disparition brutale consisterait (…) à priver un public nombreux et très diversifié d’un accès aux chefs d’œuvre du répertoire de la musique classique. »
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